L’humoriste Panayotis Pascot nous dévoile un pan de son intimité à travers ce livre. Il y aborde son homosexualité mais plus largement son rapport à l’amour, le cancer de son père et la pudeur de sa relation avec lui. Tout au long de son récit, il traite également de sa dépression. L’écriture est parfois proche de l’oralité ce qui ne l’empêche pas d’être poétique. Malgré les thèmes sérieux et forts qu’il déroule, l’auteur, fidèle à lui-même, ne manque pas de nous faire rire.
En néerlandais, ils appartiennent au jour. En français, ils perdent le fil.
Après un an d’absence, lors d’un séjour dans sa maison d’enfance, la narratrice retrouve ses proches, une famille de pasteurs néerlandais installés en France.
Avec une douceur infinie, tout en délicatesse, elle évoque les hommes qui « perdent le chemin » : le grand-père qui perd la mémoire, le père fatigué et le fils qui se prépare à l’ordination de pasteur.
La mémoire, les doutes, les émotions et les souvenirs sont décrits avec beaucoup de tendresse et de chaleur ; les chapitres, courts mais suffisamment évocateurs, mêlent des expressions idiomatiques dans les deux langues.
Un jeune SDF se remémore les douloureuses raisons qui l’ont conduites à vivre dans la rue. Il raconte son quotidien, évoquant ses compagnons d’infortune leurs vices et leurs peines. Il décrit l’épreuve de la manche : l’ignorance des passants, leur mépris et l’empathie éphémère de certains qui donnent pour soulager leur conscience. Sa rencontre avec Élise, SDF et poète, va lui donner la force de lutter. Un récit fort qui interroge notre rapport aux laissés-pour-compte. Poignant, sensible et engagé, ce premier roman dénonce les inégalités criantes, le scandale des logements vides et l’insuffisance des structures d’accueil. Un texte nécessaire ! A lire de tout urgence. S. P.
Le narrateur, trentenaire, nous raconte ce temps lointain où, l’espace d’une décennie, la jeunesse russe a cru aux droits de l’homme et à l’amour libre. Dans les années 1990, toute une génération a espéré pouvoir enfin vivre librement sa sexualité et ne plus faire partie des « espèces dangereuses », les homosexuels. C’est désormais une époque d’espoirs révolue. L’auteur maîtrise son sujet puisqu’il est moscovite et homosexuel. Son écriture vive et électrique transcrit parfaitement l’euphorie et l’effervescence de cette parenthèse enchantée mais aussi la désillusion qui s’en est suivi. Un récit passionnant et émouvant. S. P.
Avis des lecteurs J'ai découvert ce livre et cet auteur dans l'émission "28" sur Arte. J'étais ravie de voir que je pouvais l'emprunter et avais hâte de le lire.
Le sujet du roman avait beaucoup de potentiel (post-apocalyptique + lignée de femmes) mais j'ai été finalement déçue par cette lecture.
Tout d'abord, le…
Avis des lecteurs LE livre a lire (rapidement en plus) pour tout comprendre sur l'impact de la viande sur notre planète, notre corps. On y apprend beaucoup de choses même en tant que végétarien, je le recommande à tous. Attention, Vous pourriez devenir végétarien en refermant ce livre..